Les nations universitaires en Occident (XIIe-XVIe siècle) et à Paris autour de 1500

thèse d’École des chartes

Auteur

Directeur de thèse

Bénévent, Christine

Date de soutenance

2024

Lieu de conservation

Résumé

La plupart des grandes universités fondées en Occident à partir de la fin du xiie siècle ont en commun une organisation des maîtres et des étudiants selon leur origine géographique, en « nations ». Ce sont des corporations internes aux studia generalia, formant un cadre d’accueil et d’entraide pour des « compatriotes » et participant au fonctionnement institutionnel et pédagogique de l’université. La situation diffère cependant largement d’un studium à l’autre, et les nations peuvent être plus ou moins nombreuses et de dimension très différente. Les caractéristiques de ces nations et les enjeux de leur histoire peuvent être abordés selon trois perspectives complémentaires. Tout d’abord, un panorama général, envisageant l’ensemble des universités d’Occident du xiie au xvie siècle, présente les modalités de formation et d’organisation de leurs nations respectives, ainsi que leurs caractéristiques internes et leur place dans le fonctionnement des corporations universitaires. Ensuite, une étude des nations de « France » présentes dans différentes universités pose en particulier la question de leurs rapports réciproques et de la place qu’elles occupent dans la mobilité universitaire. Enfin, une analyse plus rapprochée de la faculté des arts parisienne, à partir de comptes rendus d’assemblées rédigés à la fin du xve et au début du xvie siècle permet de préciser la place qu’y tiennent les différentes nations, ainsi que l’évolution institutionnelle de l’université entre Moyen Âge et Renaissance, en particulier vis-à-vis du monde du livre et de la Réforme.

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