Une activité artistique parisienne à la fin du Moyen Âge. Le travail des métaux cuivreux : acteurs et production (XIVe siècle - 1540)

Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales

thèse d’École des chartes

Auteur

Date de soutenance

2021

Lieu de conservation

Langue

Français

Mots-clés

Description

1 vol. (493 p.) : ill. ; 30 cm

Résumé

A partir du XIVe siècle, une frange d’artisans parisiens se spécialise dans la production d’objets de cuivre et de bronze fondus, destinés principalement à orner les églises, et, plus rarement, les intérieurs domestiques. Cette étude se fonde sur le repérage des individus actifs à Paris, ainsi que des oeuvres qu’ils ont produites, autant pour la capitale que dans le reste du royaume. A partir de ce repérage, il est possible de mieux connaître ces artisans et les oeuvres qu’ils produisent. Organisés en métiers, dont les statuts ne correspondent pas toujours à la réalité de leur travail, les fondeurs et les chaudronniers s’entourent d’un atelier et travaillent à plusieurs pour fondre les objets les plus volumineux. Leur production répond à une commande, passée le plus souvent par de grands laïcs et ecclésiastiques, et formalisée dans un marché avant d’être livrée et vendue. Le commerce de leur production ainsi qu’une activité complémentaire de spéculation immobilière et l’exercice de charges offrent à ces artisans, souvent bourgeois de Paris, un niveau de vie confortable ; certains d’entre eux servent dans l’artillerie du roi. Leur production, quant à elle, est véritablement une production d’objets d’art, malgré le recours fréquent des artistes à l’imitation. Ces oeuvres, ornées du répertoire décoratif prisé de cette fin de Moyen Âge, sont d’ailleurs parfois signées. L’étude de ces différents aspects permettra de lever le voile sur un pan de l’artisanat parisien méconnu, dont la production a en grande partie disparu aujourd'hui.

Autour de la thèse