Le De Partibus Ædium de Francesco Maria Grapaldo : la pierre et l’eau. Édition critique et traduction du livre I, chapitres I et II
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2019
Description matérielle
1 vol. (185 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
Francesco Maria Grapaldo (ca.1460-1515) est une figure éminente du paysage humaniste dans la ville de Parme, à la jonction des XVe et XVIe siècles. Image type du notable lettré à l’antique, polygraphe et polymathe, il passa sa vie à cultiver sa connaissance des ouvrages antiques, et à la partager avec ses amis au sein du cénacle humaniste de sa ville natale, l’un des plus dynamiques du temps. Le De Partibus Aedium, ou traité sur les parties de la maison antique, est l’oeuvre de toute sa vie. Il en donnera quatre éditions successives de son vivant, chacune revue et augmentée par rapport aux précédentes, de 1494 à 1516, cette dernière imprimée de façon posthume. Son but : reconstituer pour son lecteur une image mentale, aussi précise, claire et détaillée que possible, de ce qu’était le mode de vie antique, au sein d’une maison imaginaire, lieu de vie aux murs rendus infiniment extensibles pour y contenir tous les objets, toutes les activités et toutes les fonctions du quotidien de Pline, Vitruve ou Cicéron. Ce lexique latin démesuré, aux allures de visite guidée, lui valut le surnom d’architectus auprès de ses pairs, lui que le pape Jules II avait déjà couronné poeta laureatus en 1512. Le présent travail tente de poser les fondations d’une réédition intégrale de ce texte, en présentant l’édition critique du texte latin des deux premiers chapitres du livre I et de l’ensemble de leur paratexte, ainsi que leur traduction française. Ces deux premiers chapitres sont ceux de la pierre et de l’eau : Grapaldo ouvre son parcours domestique avec l’élévation des murs, des portes et du seuil de la maison, avant de passer sous le porche et d’entrer dans la cour intérieure pour y décrire les installations aquifères, au coeur de la vie quotidienne romaine.