Ad majorem Virginis Mariæ gloriam. Visages d’une tradition confraternelle immaculiste à Saint-Séverin (XIVe- XXe siècle)
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2019
Description matérielle
2 vol. (604 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Mots-clés
Marie sainte personnage du Nouveau Testament Paroisse Saint-Séverin-Saint-Nicolas Paris Vie chrétienne Marie Culte Église Saint-Séverin
Résumé
Née au cœur de l’Université, première association immaculiste à Paris à la suite du modèle normand, la confrérie de la Conception Notre-Dame qui voit le jour dans l’église Saint-Séverin au XIVe siècle acquiert très vite un visage propre. Il lui est dicté par l’histoire et la composition d’un quartier, par sa place d’honneur voire son statut de confrérie-étendard dans sa paroisse, et par les missions dont elle se préoccupe prioritairement. Après une brève étude de ses origines médiévales, destinée à replacer la naissance de cette confrérie dans le contexte qui la voit s’épanouir, le cœur de ce travail se concentre sur l’époque moderne. Y sont examinés les différents aspects que peut prendre un tel groupe de piété paroissial et parisien, immaculiste et marial, bourgeois et notable, au fil des évolutions de cette période. Ses environnements géographiques, sociaux, confraternels et religieux donnés façonnent la confrérie en même temps qu’elle s’y adapte. Elle perdure alors malgré les aléas jusqu’à la veille de la Révolution française comme emblème d’une paroisse et gardienne de son culte marial. L’épisode révolutionnaire semble ensuite la faire disparaître et oublier. Alors que s’ouvre un contexte bien différent, la création à Saint-Séverin en 1840 d’une association immaculiste vouée à Notre-Dame de Sainte-Espérance, qui se réclame de la première, fait pourtant perdurer sinon son existence du moins son souvenir. De son origine médiévale à ses prolongements jusqu’au XXe siècle, la tradition qui fait de Saint-Séverin un sanctuaire immaculiste se donne ainsi à explorer dans le temps long, entre impression de continuité et inévitables ruptures et adaptations.