Gabrielle Réjane (1856-1920), comédienne et directrice de théâtre à la Belle Époque

Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales

thèse d’École des chartes

Auteur

Directeur de thèse

Date de soutenance

2019

Description matérielle

1 vol. (560 p.) ; 30 cm

Lieu de conservation

Langue

Français

Mots-clés

Résumé

Comme le reste de la société française, le monde du théâtre connaît, à la fin du XIXe et au début du XXe siècles, d’importantes évolutions. À Paris, où le nombre de salles est considérable, le théâtre, qui était au cœur de la vie publique, assiste à la naissance d’une première société du spectacle dont il ne constitue pas l’unique élément, mais demeure l’épicentre. Un désir de renouveau se fait par ailleurs jour en son sein, porté notamment par le Théâtre Libre d’Antoine, considéré comme l’initiateur de la modernité théâtrale. Dans ce décor, comédiens et comédiennes occupent une place centrale. Bien que leur art, plus que tout autre, paraît fugace, force est de constater que la postérité de ces artistes est inégale : des trois actrices de la Belle Époque sacrées reines de théâtre par leurs contemporains, Réjane est sans nul doute celle dont le souvenir s’est le plus estompé dans la mémoire collective, au profit de Sarah Bernhardt et Julia Bartet. Pourtant, avec 112 pièces interprétées en 46 saisons théâtrales sur 13 scènes parisiennes différentes, 3 films tournés, 84 personnages dramatiques créés, un théâtre fondé et dirigé pendant 13 ans, 63 tournées effectuées, 29 pays visités et une nomination dans la Légion d’honneur au grade de chevalier, l’activité déployée par Réjane est loin d’être négligeable. Près d’un siècle après sa mort, la présente étude se propose de retracer le parcours de cette comédienne et directrice de théâtre et de questionner, en même temps que celui-ci se dessine, son positionnement dans le paysage théâtral de l’époque.

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