« Que l'Europe soit esclave tant qu’elle veut, moi du moins je suis libre ». Édition critique de la correspondance européenne d’Achille Murat (1830-1833)

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thèse d’École des chartes

Auteur

Directeur de thèse

Date de soutenance

2018

Description matérielle

2 vol. (909 p.) ; 30 cm

Lieu de conservation

Langue

Français

Mots-clés

Résumé

L'édition de la correspondance d'Achille Murat (1801-1847), fils aîné de Joachim Murat, ancien roi de Naples, et de Caroline Bonaparte, plus jeune soeur de Napoléon, porte sur les années de son voyage européen, du départ, à l'hiver 1830-1831, au retour en Amérique, à l'été 1833. Exilé en Floride, où il s'est fait avocat et planteur, Achille Murat prend la décision de traverser l'Atlantique lorsqu'il apprend l'accession au trône de Louis-Philippe, duquel il espère obtenir le report de la loi d'exil qui frappe la famille Bonaparte depuis 1816. Sa correspondance notamment avec sa mère, Caroline, mais aussi avec Joseph Bonaparte, le général Lafayette, ou encore des dirigeants belges comme Charles de Brouckère, entremêle écrit du fo privé et échanges combatifs avec les opposants au régime de Louis-Philippe qui songent à faire de lui le régent d'un Empire républicain au nom de son cousin, Napoléon II. De l'Angleterre à la Belgique, où il caresse le rêve de diriger une armée en formant une légion étrangère, puis au Portugal, Achille Murat se heurte à un double obstacle, celui d'un nom porteur de promesses et celui de causes à défendre pour lesquelles on lui préfère inexorablement un candidat mieux placé. D'une correspondance trilingue et aujourd'hui éparpillée à travers le monde, se détache le portrait d'un homme qui écrit sans cesse, animé par l'espoir de marcher sur les traces familiale et de restaurer ainsi la noblesse et le prestige de sa lignée.

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