Des ailes et des roues. La place des moulins à eau et à vent dans le système énergétique parisien médiéval (XIIIe-XVIe siècle)

Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales

thèse d’École des chartes

Auteur

Directeur de thèse

Date de soutenance

2018

Description matérielle

2 vol. (417 p.) ; 30 cm

Lieu de conservation

Langue

Français

Mots-clés

Résumé

Aujourd'hui vus comme des éléments pittoresques du paysage, les moulins furent à la base de la croissance démographique et économique des sociétés préindustrielles. En permettant pour la première fois l'exploitation de formes d'énergie inorganiques, ces convertisseurs énergétiques allaient, comme l'écrivait Marc Bloch, "rendre plus aisée la vie d'innombrables foules humaines". L'étude de la place de ces dispositifs de production d'énergie renouvelable dans la satisfaction des besoins des sociétés préindustrielles a beaucoup à apporter à la compréhension des enjeux du débat autour de la transition énergétique. Afin d'envisager de manière nouvelle cette question, à laquelle de nombreuses réponses se trouvent à l'échelle des grandes villes, le présent travail se propose d'examiner la manière dont ces installations contribuèrent à satisfaire la demande énergétique de la région métropolitaine du Paris médiéval, comptant, à l'aube du XIVe siècle, environ 250.000 habitants. Grâce à un corpus de documents et d'images en grande partie inédit, il dresse un tableau qualitatif, quantitatif et relationnel de l'équipement énergétique de la capitale et met au jour les évolutions qu'il connut entre le XIIIe et le XVIe siècles, démentant l'idée d'un système énergétique préindustriel figé.

Source

Position de thèse