De la scène judiciaire aux coulisses de la vie intime : gens de justice et écrits du for privé (1760-1830)
Modalités de consultation de la thèse
tous droits réservés
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2016
Description matérielle
1 vol. (347 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
À la fin du XVIIIe siècle, les gens de justice forment un groupe socio-professionnel bien organisé, doté de structures encadrant leur vie commune et favorisant le développement d’une identité collective. Ce groupe évolue sensiblement quand survient la Révolution française et que s’installe un nouvel ordre judiciaire. Qu’ils soient avocats, procureurs ou juges, dans le cadre des affaires qu’ils ont à traiter, ces derniers doivent tous les jours prendre la plume. Néanmoins, en dehors de cette pratique d’écriture professionnelle, certains d’entre eux décident également d’écrire, une fois le travail terminé, dans la sphère privée, pour parler de leur vie personnelle et de leur entourage ou pour faire le récit des évènements remarquables auxquels ils ont assisté. L’objet de la présente étude est, d’abord, l’analyse des raisons qui incitent ces professionnels du droit à écrire dans leur intimité ; ensuite, la recherche d’une spécificité de ce type d’écriture, en comparaison avec le reste de leurs productions écrites. Celle-ci repose notamment sur l’identité culturelle et sociale des rédacteurs. L’exploitation, enfin, de ce type de sources, permet de tirer des conclusions sur les personnes à l’origine de ces écrits, et notamment sur leurs opinions politiques, majoritairement teintées de conservatisme.
Couverture temporelle
1760-1830