Le savoir s’asseoir Roche-Bobois. De la conception à la réception (1960-fin des années 1980)

Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales

thèse d’École des chartes

Auteur

Date de soutenance

2016

Description matérielle

2 vol. (390, 74 p.) ; 30 cm

Lieu de conservation

Langue

Français

Mots-clés

Résumé

Ce travail s’attache à montrer la genèse et la mise en place d’une idée du siège, du savoir s’asseoir et du confort propre à Roche-Bobois, sa concrétisation, de la conception à la réception par le client, et sa représentation pour un public qui dépasse la clientèle. Etudier les savoirs s’asseoir, les sièges qui les matérialisent par des formes et des matériaux, et les diverses conceptions du confort correspondantes permet de lire l’évolution des sociétés et des groupes qui les composent. Roche-Bobois se prête particulièrement bien à un tel travail puisque les sièges constituent la part la plus importante de l’offre de l’enseigne, constamment renouvelée et surtout élargie, donc toujours en adéquation avec les demandes de la clientèle, et puisque les mises en scène et en ambiance de ces sièges permettent une lecture précise des styles de vie et de leurs évolutions. De multiples acteurs se rejoignent pour réaliser cette idée commune élaborée par les dirigeants qui sont présents à toutes les étapes de la chaîne du siège, des créateurs aux fabricants, des franchisés formant le réseau de l’enseigne aux photographes chargés d’élaborer des visuels qui diffusent une image de marque cohérente et aux vendeurs qui interagissent avec le client. Réceptacle de toutes ces attentions, le siège devient un signe mais aussi un objet-plus investi d’une aura proche de celle d’une œuvre d’art. Cette idée transparaît dans sa représentation par Roche-Bobois, notamment dans les documents commerciaux, liée aux sphères artistiques et marquée par le parti d’une mise en scène théâtrale, mais aussi dans sa représentation par des acteurs extérieurs, principalement les institutions culturelles.

Source