Mise en perspective de la carrière d’un aide de camp sous le Consulat et le Premier Empire. Le cas de Charles de Flahaut de La Billarderie (1785-1815)
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Date de soutenance
2016
Description matérielle
1 vol. (615 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
Fils illégitime de Talleyrand, amant de la reine Hortense et père du duc de Morny, Charles de Flahaut est un personnage historique polymorphe souvent laissé dans l'ombre de ses contemporains. Son rôle sous le Consulat et le Premier Empire ne saurait se résumer a celui d'un second couteau. Né en 1785, à l'agonie de l'Ancien Régime, il parvient en une trentaine d'années à s'élever dans la hiérarchie militaire, au point de faire partie du proche entourage de Napoléon en 1815, au moment ou s'effondre véritablement l'édifice impérial. À cette époque, il est connu comme un aide de camp, un officier attaché à la personne d'un général, d'un maréchal ou d'un souverain, destiné à remplir un vaste éventail de missions, allant de la transmission d'ordres verbaux ou écrits à la reconnaissance du terrain, en passant par la participation à des négociations. Au-delà des affaires de cœur, des esclandres liées à sa naissance ou à celle de son fils, Flahaut se définit surtout par son statut, qui lui permet tout à la fois de se montrer à la hauteur du souvenir de son père légitime, Charles-Francois, guillotiné sous la Révolution, et de s'émanciper graduellement de sa mère, Adélaïde. Ce qui constitue l'essence de cet homme, c'est sa carrière en tant qu'officier, depuis son engagement à quinze ans jusqu'à son entrée dans la Maison militaire de l'Empereur, une nomination qui constitue l'apogée de son parcours dans l'armée. L'homme étant indissociable de la fonction, il semble légitime de proposer une biographie à perspective militaire qui éclaire ces trente années décisives dans l'existence de Flahaut.