Pour une paléographie des inscriptions : enjeux et limites. Le corpus des inscriptions lapidaires financées par des sénateurs à Rome entre le iIIe et le Ve siècle

Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales

thèse d’École des chartes

Auteur

Date de soutenance

2016

Description matérielle

2 vol. (215 p.- 8 f. de pl.) ; 30 cm et 42 cm

Lieu de conservation

Langue

Français

Mots-clés

Résumé

Centré sur les inscriptions tardo-antiques à Rome, ce travail se propose d'étudier la paléographie des inscriptions dédiées par les sénateurs tant dans le domaine public que privé. Il s'agit d'une recherche qui vise à définir l'évolution dans le temps des caractères alphabétiques mais aussi des modalités de mises en forme, avec une interrogation sous-jacente : dans quelle mesure y a-t-il un lien entre le statut social du commanditaire et le niveau de réalisation de l'inscription, un type d'écriture est-il privilégié ou un agencement particulier ? Quelles modifications subissent ces systèmes ? Nous avons circonscrit notre étude sociologiquement, choronologiquement et spatialement afin d'étudier les tituli à travers le prisme de leur destination sociale et architecturale (travaux publics, funéraires, honorifiques, actes). La graphie (établissement de tableaux alphabétiques, lettre à lettre), la mise en page (agencement, abréviations, interponction, coupures de mots), mais aussi le support (ordinatio, gravure, remploi) constituent les trois piliers de cette étude, et nous permettent, au-delà d'un tableau descriptif, de nous interroger sur les pratiques de l'écriture lapidaire entre le IIIe et le Ve siècle.

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