L’arbre et le livre au Moyen Âge. Encyclopédies et herbiers : les arbres dans le savoir botanique occidental (XIIIe – XVe siècle)
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Date de soutenance
2016
Description matérielle
2 vol. (326, 109 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
Le Moyen Âge nous a légué de nombreux ouvrages dans le domaine de l’histoire naturelle. Les plantes n’ont pas échappé aux entreprises de compréhension du monde menées par les savants médiévaux, dont les connaissances nous sont parvenues par le biais des encyclopédies et des herbiers. Longtemps déconsidérée, la science botanique médiévale fait aujourd’hui l’objet d’un regain d’intérêt. Un travail de recherches portant sur l’arbre s’inscrit dans cette logique et nous nous proposons d’aborder sa place dans le savoir naturel médiéval, du XIIIe au XVe siècle. La confrontation de sources diverses permet d’en dresser une image la plus précise possible, et d’illustrer l’intérêt croissant du Moyen Âge pour le végétal, au-delà de ses aspects utilitaires. Après un retour sur les sources qui fondent la botanique médiévale, l’étude se penche sur la définition et les caractères constitutifs de l’arbre en tant que catégorie du monde végétal, tant dans les textes savants que dans l’iconographie des herbiers. Les naturalistes médiévaux cherchent en effet à circonscrire l’identité même de l’arbre, ainsi qu’à ordonner les nombreuses essences qui composent le monde des arbres. Les propriétés botaniques de certains arbres sont en outre source de développements symboliques et moraux qui donnent au végétal toute sa place dans l’histoire culturelle. La botanique médiévale apparaît même indissociable de l’histoire des mentalités puisqu’à travers le prisme du savoir livresque, il s’avère possible de lire en filigrane certaines représentations collectives formées autour d’une essence en particulier.