Les Elle « Ferdinand », la peinture en héritage. Un atelier parisien au Grand Siècle (1601-1717)

Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales

thèse d’École des chartes

Auteur

Directeur de thèse

Date de soutenance

2015

Description matérielle

2 vol. (648 p.) ; 30 cm

Lieu de conservation

Langue

Français

Mots-clés

Résumé

Les Elles, dits "Ferdinand", sont une famille de peintres d'origine flamande établis à Paris puis à Rennes au XVIIe siècle. Ils ont pour spécialité le portrait. Le premier d'netre eux, Ferdinand Elle (vers 1580-1637), est attesté à Fontainebleau en 1601. Devant la difficulté de mener carrière en France sous son patronyme, qui se confond avec le pronom féminin de la troisième personne du singulier, il se fait connaître sous son seul prénom, Ferdinand. Ses fils Louis (1612-1689) et Pierre Elle (1617-1665)conservent cette habitude, tout comme son petit-fils, Louis Elle le Jeune (1649-1717), qui s'installe à Rennes en 1696. La dynastie des Elle se perpétue ainsi de 1601 à 1717, la formation des fils étant assurée par leurs pères. Autour d'eux gravitent élèves et compagnons, gendres et beaux-frères, formant un atelier à la clientèle prestigieuse établi pendant près d'un siècle entre la rue de Seine et la rue Mazarine. En 1648, Louis Elle le Père est l'un des membres fondateurs del'Académie royale de peinture et de sculpture, où son fils est admis en 1681. Calvinistes et néerlandophones, les Elle entretiennent des liens commerciaux, artistiques et familiaux avec les pays protestants tout au long de leur carrière française. La révocation de l'édit de Nantes et des difficultés financières croissantes conduisent le dernier d'entre eux, Louis Elle le Jeune,à quitter la capitale pour Rennes, où il fait valoir sa qualité d'académicien pour remporter des commandes prestigieuses, à l'image du plafond de la chambre des Enquêtes du Parlement de Bretagne. Avec lui, s'interrompt, en 1717, une lignée de trois générations de peintres dans la France du Grand Siècle.

Source