La réglementation du marché et le contrôle du commerce à Paris et à Rome, fin XVIIe-début XVIIIe siècle
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2014
Description matérielle
1 vol. (230 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
Tant à Paris qu’à Rome, à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe, l’intervention étatique dans le domaine économique se fait de plus en plus grande. Une législation verticale, venant du sommet de l’Etat, va se superposer à une législation horizontale préexistante. Une grande partie de ma recherche examine l’expansion de la réglementation de l’approvisionnement dans les deux villes, ainsi que les différents mécanismes adoptés par les autorités en vue d’assurer la disponibilité de blé en toutes circonstances, le maintien du prix du blé et du pain à un niveau assez modique représentant l’objet premier de la réglementation et du contrôle du marché. Il s’agissait de maintenir bas les salaires et les coûts de production manufacturière, sans compromettre pour autant la stabilité sociale. L’expansion de la réglementation et le contrôle étatique au cours de la période considérée se produisent non seulement au détriment des pouvoirs municipaux, mais aussi contre le développement du secteur agricole. Sans la régression de l’agriculture qui en résulta, le point de vue physiocratique sur le libre commerce du blé aurait difficilement pu l’emporter au début de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Mais le régime de liberté inauguré à l’instigation des Economistes eut des conséquences désastreuses sur les conditions matérielles du peuple et sur l’ordre public.
Couverture temporelle
1661 - 1750