Les premières collections publiques d’égyptologie à Paris (1798-1914)
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2011
Description matérielle
3 vol. (329,848 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Résumé
Au cours du XIXe siècle se constituent parallèlement en France des collections d'objets égyptiens dans des institutions publiques (le Louvre et le cabinet des médailles et antiques de la bibliothèque nationale d'abord, puis le musée Guimet par la suite) et une discipline historique, l'égyptologie. C'est le rapport entre ces deux phénomènes que nous avons tenté de mettre en lumière. Si la naissance des premières collections d'égyptologie est largement liée au contexte politique et diplomatique qui lie la France, la Grande-Bretagne et l'Egypte, c'est aussi un moment de constitution d'une discipline nouvelle, l'égyptologie, qui se structure autour de figures fortes comme Champollion ou Jomard et d'institutions puissantes tels que l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres ou la Commission d'Egypte. Le second Empire est quant a lui l'occasion de la montée en puissance du Louvre dans cette discipline tant au niveau de la recherche que de l'accroissement des collections, dans un contexte toujours marqué par l'implication politique. On assiste enfin, au début de la troisième République à une évolution scientifique qui privilégie de nouveaux lieux de formation dans une logique plus diciplinaire que politique et qui permet l'émergence de nouveaux centres ainsi que le détachement de la recherche égyptologique de la conservation du Louvre
Couverture temporelle
1798 - 1914