La religion du roi. Lieux et expression de la dévotion à la cour de Louis XIV (1643-1682).
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2009
Description matérielle
2 vol. (409, 93 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Résumé
Prenant la suite d'un travail universitaire consacré à la Chapelle royale, institution en charge de la musique sacrée à la cour de Louis XIV, cette étude appréhende la dévotion royale dans toute l'étendue de ses manifestations, de la messe quotidienne aux pèlerinages de la cour, sans oublier l'architecture des chapelles à l'intérieur des résidences royales. En effet, si la famille royale constitue par nature un modèle de piété largement diffusé par la Gazette de France, la première partie du règne de Louis XIV (1643-1682) présente certaines caractéristiques, dont il s'agit ici de retracer l'évolution.Durant la régence d'Anne d'Autriche, les activités pieuses de la famille royale sont largement dominées par la reine mère, véritable figure mariale du XVIIe siècle. Cette période est également celle de la présence de la cour à Paris ; le réseau des églises et couvents de la capitale joue un rôle fondamental dans la construction du modèle de dévotion qu'incarne Anne d'Autriche.Après la mort de cette dernière et le départ de la cour à Saint-Germain-en-Laye en 1666, les modes de représentation de la dévotion royale se modifient en profondeur. L'action pieuse du monarque se concentre désormais à l'intérieur de l'enceinte royale et une pompe propre à la Chapelle royale se développe peu à peu autour du genre musical du motet.Versailles, où la cour s'installe en 1682, est l'aboutissement de cette évolution, qui fait de la dévotion royale l'une des composantes essentielles du cérémonial de cour.
Couverture temporelle
1643 - 1682