Le discours des missionnaires français en Corée (1831-1886). Correspondance et relations
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2008
Description matérielle
2 vol. (529 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Cote
AB XXVIII 1465
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
Entre 1831 et 1886, les missionnaires français présents en Corée rédigent des lettres qui reflètent leur mode de vie. Cette étude analyse trois types d’écrits missionnaires : la pénétration dans le pays ; l’exercice clandestin des activités missionnaires ; et la mort en Corée. Tous les missionnaires rédigent une relation de voyage destinée à la maison-mère. Le plus souvent ces lettres se composent de deux parties : le récit du trajet et les premières impressions sur la Corée . Les Français sont les premiers Européens qui soient arrivés en Corée de leur propre volonté, et pendant près de trente ans (de 1836 à 1866), ils rédigent une multitude d’écrits. L’hostilité des autorités coréennes à l’égard de la religion chrétienne entraine la mort de nombreux missionnaires et Coréens. Cette persécution suscite une riche production écrite consacrée aux martyrs. Le récit de martyre peut mêler l’expérience propre de l’auteur et les témoignages qu’il a recueillis. Ce récit se compose de deux grandes parties : la notice biographique du martyr, qui sert donc de préambule, et la relation de son martyre, qui est la partie essentielle du récit, et qui présente un affrontement entre les « bourreaux » (les mandarins) et les « témoins de la foi » (les missionnaires français). Une fois rédigé, le récit de martyre est imprimé à plusieurs reprises. Un texte missionnaire est donc avant tout un écrit organique, construit au cœur des évènements que le missionnaire vit. Il fournit également des données ethnographiques. Enfin, il sert à ré-évangéliser la foi des populations occidentales
Couverture temporelle
1831 - 1886