Guillaume-François Joly de Fleury. (1675-1756)
Thèse non numérisée : demander une autorisation de consultation du format physique aux Archives nationales
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2008
Description matérielle
2 vol. (501 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Cote
AB XXVIII 1461
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
L’un des principaux acteurs du Parlement de Paris au XVIIIe siècle est le Procureur Général. C’est en 1705 que Guillaume-François Joly de Fleury fit son entrée au parquet, après la mort subite de son frère ainé. Il devint un conseiller indispensable pour le roi ainsi que pour les ministres. La promotion au parquet marquait un tournant essentiel pour les Joly de Fleury. Le Parlement de Paris, au XVIIIe siècle, était au centre de l’activité quotidienne du parquet, et demeurait également une cour de justice. Tout devait passer par Joly de Fleury qui répartissait les taches et donnait les ordres. Et sous sa direction, avocats généraux, substituts, secrétaires et commis assuraient un service permanent auprès des différentes chambres. Seigneur de Grigny, Bondoufle, Plessis-Pâté, La Courbe, la Mousse et La Valette, Joly de Fleury consolida sa réussite personnelle par l’établissement de ses enfants, tant par les mariages que par l’achat de charges très onéreuses, comme celle d’avocat général au parlement . En 1746, Guillaume-François Joly de Fleury laissait au parquet son fils ainé Guillaume-François-Louis, avocat général promut procureur général, et Jean Omer, son second fils, avocat général. Les Joly de Fleury conservèrent la charge de procureur général jusqu’à la fin de l’Ancien Régime et ils occupèrent à partir des années 1730 une charge d’avocat général. La fin de l’Ancien Régime marquait la fin d’une époque. Les Joly de Fleury tombèrent dans l’oubli et disparurent en 1866, faute d’héritiers, à la mort du dernier de leurs représentant, Bon-Gabriel-Jean-Guillaume Joly de Fleury
Couverture temporelle
1675 - 1756