L’école Estienne de 1889 à 1949 : la question de l’apprentissage dans les industries du livre
Modalités de consultation de la thèse
tous droits réservés
thèse d’École des chartes
Auteur
Date de soutenance
1998
Description matérielle
1 vol. (391 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Cote
AB XXVIII 1151
Langue
Français
Mots-clés
Apprentissage Histoire de l'éducation Formation professionnelle Enseignement technique Industrie du livre Imprimerie Reliure Gravure Ecole Estienne (Paris)
Résumé
La fondation de l'école Estienne en 1889 par le conseil municipal de Paris est symbolique de l'ingérence des pouvoirs publics dans l'organisation de l'apprentissage en France. Cette école représente en effet un modèle de formation inédite dans les industries du livre, le modèle scolaire. De 1889 à 1918, il est clairement rejeté par les organisations syndicales et ouvrières, qui y voient une menace pour leur gestion autonome et paritaire des relations professionnelles. La loi Astier en 1919 oblige les industries à se soumettre à une organisation rationnelle de l'apprentissage. Cette rupture pousse les organisations syndicales à investir l'Ecole Estienne, qui par ailleurs souffre d'un manque croissant de moyens. En effet, il lui faut former ses élèves aux nouvelles technologies (photogravure, l'off-set). Mais son enseignement évolue significative dans les années 1930, en orientant une partie de son enseignement vers le graphisme. C'est à la Libération que ces deux orientations sont clairement soutenues par les pouvoirs publics, évolution qui accompagne un changement majeur : désormais l'école Estienne ne forme plus des ouvriers mais des cadres.
Couverture temporelle
1889-1949