Imprimer et illustrer le théâtre sous Louis XIV. Étude sur les frontispices des Éditions de france, des pays-bas et des provinces-unies
Modalités de consultation de la thèse
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thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2008
Description matérielle
3 vol. (303-DCCCXXI p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
Cette thèse s’attache à l’étude du frontispice, qui est l’une des parties liminaires d’un livre imprimé. Il consiste en une illustration peinte ou gravée, placée en vis-à-vis du titre. Cette étude cherche à dresser un portrait de la production de pièces de théâtre illustrées, en se concentrant sur les acteurs impliqués dans cette production. L’insertion d’une image en tête de livres remonte à l’apparition du Codex . D’abord purement ornementale, la peinture, puis la gravure initiale sert rapidement à, mettre en valeur le titre. A partir des années 1630, le théâtre devient peu à peu un genre imprimé. Très peu d’auteurs ne s’impliquent dans l’édition de leurs œuvres, à l’exception de Pierre Corneille, qui en 1660, contrôle la publication de ses Œuvres, en trois volumes. Le cas de Molière est fort différent de celui de Corneille : longtemps il s’est refusé à faire imprimer ses pièces afin de conserver leur exclusivité. La quasi-totalité des frontispices ornant les pièces de théâtre a été réalisée à l’eau-forte. En effet cette technique (plus rapide, plus souple, plus simple) permet la réalisation par des artistes peu expérimentés d’images rapidement exécutées. Peu d’illustrateurs ont pu etre identifiés, à part Franz Ertinger, Jacob Harrewijn, Pierre Brissart, Sauvé ou encore François Chauveau. Le frontispice tient donc une place de choix dans la succession de pièces liminaires qui séparent le lecteur de la première page du texte. Il est toujours là pour séduire le lecteur, et vise également à faire acheter l’ouvrage
Couverture temporelle
1650 - 1715