Un héritage des Bonaparte : Le prix du galvanisme (1802-1815) et le prix Volta (1852-1888). L’État et l’encouragement à la recherche sur l’électricité
Modalités de consultation de la thèse
tous droits réservés
thèse d’École des chartes
Auteur
Directeur de thèse
Date de soutenance
2008
Description matérielle
2 vol. (801 p.) ; 30 cm
Lieu de conservation
Cote
AB XXVIII 1457
Langue
Français
Mots-clés
Résumé
Cette étude porte sur deux prix scientifiques fondés l’un par Napoléon Bonaparte en 1802, l’autre par Louis-Napoléon Bonaparte en 1852, et tous les deux consacrés à la recherche sur l’électricité. Le prix du galvanisme est une des premières fondations de l’Institut ; les conditions pour participer au prix sont particulièrement souples : le prix est ouvert à tous, quel que soit le pays d’origine, etc… Toutes les conditions sont réunies pour favoriser une émulation à l’échelle européenne. Le galvanisme constitue un moment très particulier dans l’histoire de l’électricité. La Société galvanique fut fondée peu de temps après le prix du galvanisme et joua un rôle considérable dans la constitution d’un groupe de médecins, de physiciens et de chimistes. La Société devint alors un lieu renommé pour ses expertises. En 1852, Louis-Napoléon Bonaparte, Président de la République, prend la décision de fonder un prix destiné à l’application la plus utile de la pile de Volta. Oublié aujourd’hui, le prix Volta connut un grand succès à l’époque de son existence. A partir des années 1880, l’électricité conquiert définitivement l’industrie. Forts de ce succès, l’avenir de la profession est désormais garanti. L’initiative des Bonaparte rencontre alors le désir de toute une communauté d’etre reconnue et encouragée pour mieux se constituer en profession : le corps des électriciens
Couverture temporelle
1802 - 1888